Un avant-gout des fêtes…
L’heure est à la rigueur. C’est annoncé avec force et vigueur.
C’est aussi l’invitation de plus en plus pressante à consommer davantage et toujours plus, à préparer les fêtes comme si rien n’avait changé. Sans vouloir être rabat-joie, tout le monde ne sera pas de la partie cette année. La situation est tout autre lorsqu’on vient d'être licencié de la Comareg ou de la Bosal (Beine Nauroy), sinistré des pluies diluviennes d’ici ou d’orient ou condamné à rembourser une dette abyssale en Grèce pour l'instant.
L’heure est aux comptes. L’avant-gout des fêtes sera légèrement amer, qu’on le veuille ou pas. Seule une solidarité plus présente encore aidera les délaissés.
Pas un cri d’indignation, mais une complainte pour celles et ceux qui n’ont eu la chance d’avoir un parachute doré pour amortir leur chute.
Ce n’est pas une révolte, sire, c’est une révolution. Et dans révolution, il y a bel et bien le mot évolution… vers une société plus fraternelle.